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Sonotherapie : pourquoi le son soigne ?

Dernière mise à jour : 15 sept. 2023



Métaphysique du soin vibratoire


1-ère Partie















UN AILLEURS POURTANT SI PROCHE



Pour lancer ce blog , j'aimerais prendre le temps d'aborder ce qui est, selon moi, la source première du soin par le son :


Une perception et une expérience métaphysique de soi et du monde.


Elle est transmise à l'homme par la voie du sentir, à travers la vibration des instruments vibratoires.


Pour explorer cette expérience métaphysique , je m'appuierais ici sur les plus "connus" des instruments "maîtres" de la sonothérapie : les bols himalayiens.

De nombreux témoignages de consultants convergent pour dire que les bols de l'himalaya nous connectent, à une forme de "silence" intérieur et de calme .


Pourquoi ?


Lorsque l'on baigne dans leur son, nous sommes amenés à entendre la naissance et la vie du son. Il se diffuse jusqu'à nos circuits internes et tissus par le biais du canal auditif et de sa connexion au nerf vague , des capteurs sensoriels de l'epiderme, de l'eau présente dans nôtre corps , excellent milieu de propagation de l'onde sonore.


Le son vient nous "toucher". Il communique avec nous.


Il nous imprègne de sa vie et des formes qu'elle transporte.


C'est un premier phénomène.


Mais , dans le même temps , tous nos sens en éveil accompagnent aussi la "mort" du son, son effacement.


Nous sommes guidés, comme enseignés, par cette disparition très progressive du son des bols en métal....


...par la patience , le calme , la douceur et la persévérance avec laquelle ils se laissent "mourir " dans le "silence"...puis choisissent de renaître, sans précipitation, subtilement, en tout cas lorsqu'ils sont "chantés" par des mains respectueuses de leur nature.


Peu à peu, dans le dialogue entre vibration sonore et vibration du silence, la présence et l'absence se fondent l'une dans l'autre et l'espace-temps s'étire.


En portant attention à cela , nous sommes nous même entraînés , intégrés à ce cycle.

Nous voilà peu à peu comme transférés, déplacés dans cette réalité d'une autre qualité vibratoire.

Au delà et en-deça de la matière quotidienne de nos existences , un ailleurs méta-physique semble "tirer", ou plutôt devrait-on dire "relâcher" les ficelles de notre corps, de nôtre souffle, de nôtre esprit.

Dans notre espace-temps social , dense et souvent "actif", le son et le silence se distinguent l'un de l'autre, tout comme la vie et la mort , le faire et l'être , le plein et le vide.


Ils vivent en contraste.


Mais ici , au contact des bols et de leur intelligence , les clivages fondent peu à peu , le dialogue se renoue .


Entre ces mondes, les frontières s'ouvrent.


Et nous participons à ce processus.


Nous portons attention à cette nouvelle manière d'entrer en relation avec ce qui est.


Si l'espace du soin est cohérent, sécurisé et tenu, cette attention peut même être intégrale, profonde, à la fois cellulaire et psychique.


Alors , peu à peu, nous nous imprégnons.

Peu à peu nous devenons ce à quoi nous offrons notre attention.


" Chaque âme est et devient ce qu'elle contemple" , dirait Plotin.


Le temps ralenti, parfois disparaît, les stimulations sensorielles et mentales dont nous sommes remplis et souvent dépendants, diminuent.


Notre "je" se relâche , notre contenu s'allège.


Notre contenance, quant à elle , fond.


Plus besoin de s'efforcer "à tenir le coup" ou à paraître.


Plus d'enjeu.


Notre corporéité, nos émotions et nos "formes-pensées", se dilatent , parfois s'effacent elles aussi.


Elles dansent une autre danse, plus lente , plus vaste, plus délicate, comme illimitée.

L'horizon intérieur se dégage au profit d'un espace ... vide.


Pas toujours intégralement "vide" , mais systématiquement et nettement plus "vide".


C'est un peu comme si les bols devenaient des êtres emplis de bonté et de douceur nous prenant la main pour nous rapeller, pas à pas, le chemin vers un vide infini et spacieux, dont nous sommes tous issus.


Ce vide dont il est question , cette "vacuité", comme disent les enseignements bouddhistes , est bien loin d'être vide , au sens d'un "rien" , d'un "néant".


Il est plein , plein d'un autre rapport au monde, essentiel, premier.


"SON DE LA VACUITE" ET CHEMIN INITIATIQUE


Le son, l'énergie et l'héritage que les bols véhiculent, nous reconduisent avec patience et douceur à ce qui en nous est unité, totalité, perfection et complétude. Ils nous transportent au delà ( méta) de la densité de la matière (physis), au delà de la forme des choses extérieures et des apparences objective où "dedans" et "dehors" , "moi" et "les choses", sont des entités séparées.

Ce faisant , ils viennent "court-circuiter" les schémas biologiques , traumatiques et sociaux liés à la volonté d’exister séparément du tout.

Une volonté qui vient de nôtre histoire et de nos contraintes biologiques mais qui est aussi décuplée , parfois de manière déséquilibrante par un désir fondateur de l'existence :


Le désir de se "re"-connaître.

Ce désir est incontournable et fait partie du processus initiatique biologique , humain, peut être même divin.


Dans le monde des hommes il prends régulièrement une forme détournée et potentiellement source de souffrance, lorsque nous nous y enfermons indéfiniment :

nous essayons désespérement d'atteindre et de saisir la reconnaissance et, par extension, "l'amour", hors de nous.

Cela nous conduit régulièrement à nous affirmer de manière forcée et éloignée de nous-mêmes.


Nous tentons alors de nous distinguer toujours plus de la totalité de ce qui existe, en créant des protections, des tension, des projections.


Autant de remparts dressés contre une énergie naturelle pourtant si simple, aimante, bienfaisante et inconditionnelle. Tellement fluide, qu'elle en est justement difficile à recevoir.


Les bols chantants de l'himalaya et l'héritage qu'ils transportent vont nous amener à accueillir et à rentrer en nouveau en unité avec cette chaleureuse essence qui relie toute chose.


Tout en patience, tout en lenteur, tout en douceur envers nous-même et nos résistances.

Diane Mandle , enseignante et praticienne en énergétique sonore et spécialiste des bols et instruments himalayiens exprime très bien cette propriété vibratoire, cet enseignement des bols de l'Himalaya en terme d'"interdépendance" :


« Les enseignements de la vacuité disent que rien n’existe séparément de toute chose. Cette perception « fausse » que l’on existe en tant qu’entité indépendante est l’une des causes fondamentale de la souffrance et de la maladie. Tout est interconnecté et tout ce que nous pensons, voyons , ressentons et faisons a un impact sur tout le reste. Ce concept peut être un peu intimidant à intégrer . Les bols , ambassadeurs compatissants de la Vérité, sont là pour nous permettre de nous le remémorer. . Les vibrations sonores émises par les bols mettent à mal nôtre capacité à maintenir en place un "ego" fort. Plus nous nous rapprochons de la compréhension de soi, plus nous entrons dans le mouvement universel de l’énergie .En réalité nous sommes tout le temps dans cet état , mais nous passons le plus clair de nôtre temps , à essayer de nous définir comme indépendants du reste. Lorsque nous baignons dans cette énergie universelle , nous nous sentons en dehors du temps , flottants ou détachés de nos corps physiques. Souvent, c’est seulemement après avoir ré-intégrer le flux universel que nous comprenons à quel point nous nous sommes maintenus dans un état de stress afin de fonctionner indépendamment du tout.»


Guérir par l'énergie du son - Diane Mandle


SOIN ET PLEINE CONSCIENCE


C’est fondamentalement parce qu’il est un véhicule d’éveil à soi, de perception de nôtre essence et de retour à l'unité, que le son du métal chantant, lorsqu'il est donné avec écoute, maîtrise et conscience, peut « soigner ».

Qu'est-ce qu'un soin finalement ?

Concrètement , techniquement, c'est tout un ensemble de choses.


Mais fondamentalement , c'est d'abord et surtout, une attention.


Une attention donnée à soi-même, à ce que l'on est naturellement. Une attention tellement exempte de tout jugement , qu'elle nous autorise instantanément à faire à nouveau "un", à être ce que nous sommes, tout ce que nous sommes, simplement, sans avoir à retrancher , séparer, rejeter ou masquer quelque chose.


Chacun à leur manière, les instruments vibratoires manifestent une intelligence concrète et naturelle qui adoucit , parfois même dissous peu à peu la souffrance de la séparation au sein même du corps et de l'esprit.


Lorsque le praticien se mets à leur service, les bols et le métal chantant, ouvrent chez les consultants un espace d'accueil et d'abandon où nous nous sentons autorisés à relâcher notre volonté d'exister indépendamment de ce qui est déjà là, présent.


Alors, nous reconnectons avec le sentiment d'être parfaits, sans nécessité d'aucune justification, d'aucune preuve, d'aucun mérite. Sans avoir besoin d'être autre chose que ce que nous sommes déjà.


Nous sommes nés , un jour sur cette Terre, nous avons fait nos premier pas , puis nous avons grandi , patiemment appris à donner le change aux exigences du dehors, sans toujours comprendre pourquoi, sans nécessairement trouver le contentement ou la paix.


Nous avons essayer avec plus ou moins de bonheur de devenir "quelqu'un" dans ce monde...

Nous voilà maintenant en train de ré-apprendre à être "un".


Sous la guidance des chants du métal vibré on pourrait presque entendre se murmurer à nos oreilles, la phrase de St Augustin , plus tard reprise par Nietzsche


"Deviens ce que tu es" ...."deviens ce que tu es"....

....et l'on pourrait rajouter tout ce que tu es.


Nous goûtons la saveur de cette âme autorisée à la plénitude, par le simple truchement de son reflet sonore, de sa conscience vibratoire.


Cet aspect métaphysique qui connecte le son à une dimension de pleine conscience est fondamental.


On parle de "pleine conscience" , justement parce que l'on désigne un état modifié de la conscience où cette dernière redevient "pleine" , "entière" , "complète", unifiée. Hors d'état de manquer.


Cela nous ramène d'ailleurs aux origines même de la de sonothérapie , et à la notion de sound-healing. Etymologiquement , sound-healing vient de whole ( le tout ), wholeness ( être complet)  .


Ce qui nous soigne dans la vibration sonore est donc d'abord ce qui nous rassemble , ce qui nous fait redevenir "complets" , ce qui nous ramène à l'unité avec nous-même , au-delà de toute tension séparatrice dans les vibrations du corps, de la pensée , du jugement , du désir.


Alors, dans ces instants suspendus et leur résonance en nous, il y a un espace pour l'acceptation , la détente physiologique qu'elle provoque et , pourrait-on dire, une place pour l'"amour".

L'amour , non pas en tant qu'émotion mais comme manière de se relier à l'être, sans résistance :


Nietzsche , encore lui , dans le Gai Savoir , écrit :

"Au bout d'un moment , ne plus être autre chose que pure adhésion( ...) Amor fati ! "


Ce moment au bout duquel nous ne sommes plus autre chose que pure adhésion , ce pourrait être justement le moment du soin vibratoire en sonothérapie.


DE L'EXISTENCE A L'ESSENCE : MEMOIRE METAPHYSIQUE, BOLS ET ENERGIE DE LA COMPASSION


Selon nous, tout l'aspect "curatif" du son sur l'organisme est une conséquence de cette adhésion naturelle et fluide à notre essence, aussi peu séparée de l'existence que ne l'est une source de la rivière à laquelle elle donne naissance.

Dans nos vies, nous oublions souvent cette source dont nous sommes issus.

Nous sommes investis, occupés, et c'est bien naturel, à devenir des rivières miraculeuses, vivantes, riches et magnifiques.

Parfois nos eaux sont claires , vives et paisibles à la fois.

Parfois elles sont denses, débordantes et nos courants, agités.

Parfois nous ne sommes plus que de simple embarcations à la dérive sans personne pour donner une direction....

Ainsi est l' aventure de la vie humaine sur terre.

Nous vivons.

Nous vivons cette expérience et nous nous reconnaissons , peu à peu, pour ce que nous sommes.


Nous traversons l'existence.


Pourquoi au juste ?


Peut être pour avoir l'occasion de nous rappeler que l'essentiel c'est l'eau qui nous constitue et pas la direction dans laquelle elle coule.

Peut être simplement pour le plaisir de jouer à dessiner des montagne et des vallées dans l'univers des possibles , par le seul fait de se laisser couler vers l'océan.


Peut être...


Quoiqu'il en soit , dans cette traversée le son des instruments vibratoires n'est pas là pour nous dicter une direction qui serait "la" direction à suivre. Il nous offre simplement une boussole, que nous sommes libres d'utiliser ou non, pour vivre notre traversée.


Comme je le dis souvent , le son résonne et nous laisse libres du reste.


Et dans ce champs de résonance, nous sont offerts des moyens de perception et de compréhension pour asseoir nôtre liberté.


L'énergie sonore des instruments "maîtres", transporte ainsi une ressource fondamentale : la mémoire métaphysique de notre essence.

Elle nous amène, si cela est juste pour nous, à nous souvenir de notre source.

Mais ce souvenir n'est pas lié à un évènement temporel.

Il est re(s)-senti pur, hors espace-temps tridimensionnel.


Il nous ramène à cette source en nous faisant basculer dans la durée d'une perception plutôt que dans le contenu linéaire d'un évènement.


Quelque chose de déploie en nous et , dans le même temps, quelque chose se concentre , se densifie , se précise. Mais sans figement , sans rigidité, sans discontinuer.


Quelque chose comme une évidence indomptable , irréductible, très centrée et pourtant douée de milles nuances.


Nous ressentons à la fois l'immense stabilité de notre essence première et la manière dont elle nous "bouge", nous fait danser , la manière dont nous y retournons sans cesse pour mieux la quitter , entre vie et mort , au rythme de la pulsation du son .


Dans ce souvenir pur , nous dialoguons , nous recevons, nous re-ssentons.


Apparemment Immobiles , endormis , nous sommes pourtant éminament "actifs".


Car dans cette perception il y a à la fois : sentir , re-connaitre , communiquer, créer et communier.


Portés par la grâce d'une activité oubliée de la société, nous sommes ainsi guidés par le son, ramenés présents à cet "endroit", cette intelligence , cette vibration première d'où somme partis il y a si longtemps...


d'où nous repartons, en réalité, à chaque instant , pour mieux y revenir , mieux y retourner...

...à l'infini.

Selon les instruments qui nous accompagnent dans cet "éternel retour" , nous contacterons différentes couleurs , différents "visages" de notre essence, comme autant de portes d'accès à l'unité et à l'amour .


Dans le cas des bols himalayiens, ce sera le visage d'une énergie de compassion universelle, un tendre sourire sur l'océan du vide.


En lien avec l'anatomie du métal chantant et son champs vibratoire, cette "force" , devrait-on dire cette digne faiblesse, pourrait être vue comme un parallèle métaphysique de la force éléctro-magnétique qui tient ensemble nôtre corps et le monde matériel au sein du modèle standard de la physique.


C'est un liant , un ciment.

Elle rassemble la communauté des être sensibles, les relie entre eux, dans le souffle et les respirations parfois déstabilisantes de l'impermanence.

Elles les enlace , les soutient et les porte à se soutenir les uns les autres au delà d'eux mêmes, au delà de leurs préférences , de leurs goûts ou de leurs choix.

A travers le regard, l'accueil et l'innocence que chaque être vivant est susceptible d'offrir à l'autre, à chaque instant, dans le miroir sans reflet de cette énergie impalpable et pourtant ...

Perceptible.

Si les bols en métal chantant sont des bons représentants de la "Vérité", s'ils sont pour reprendre l'expression de Diane Mandle , "les ambassadeurs compatissants de la Vérité", c'est justement parce que cette Vérité n'est pas déconnectée de notre vie sensible et de nôtre coeur.


Son mystère traverse nôtre monde , l'illumine, lui donne sens, légèreté et profondeur, résilience aussi.


Cette Vérité ne tient pas dans des discours conceptuels solides et immuables , des réalités "objectives" ou des démonstrations "expérimentales" .


C'est une lumière certes . Mais une lumière qui fait tomber la nuit sur le monde à cases fixes.


En elle même , elle n'est rien. Et pourtant elle soutient et rassemble tout ce qui existe.


C'est un vide au delà de toute forme, insaisissable .


Mais , dans le même temps, c'est une forme.

N'importe qu'elle forme de vie unique, singulière, éphémère, qui danse dans le vide ...


C'est un sourire , une larme , une pluie ...

Une armure qui fond, un masque qui tombe, un espace creux ...

Une place laissée vacante en nous...

Un "manque" premier.

Une nostalgie originelle que nous n'aurions pas à soulager mais plutôt  à redécouvrir et à savourer à chaque instant.

Car dès que nous la regardons en face , dès que nous la ressentons pleinement, dès que nous la laissons nous traverser intégralement, le manque s'efface.


Et alors , tout est là ...

Dans un tendre contentement.

Il n'y a plus qu'une disponibilité à s'aimer tel que l'on est et à enlacer le monde tel qu'il est


DE LA METAPHYSIQUE A L'ECOUTE : LA SONOTHERAPIE AU-DELA DE LA NOTION DE SOIN


Finalement , l'expérience métaphysique transmise par les instruments vibratoires n'a rien d'abstraite , de froide , de purement "intellectuelle" ou dialectique.


C'est là justement tout l'enjeu de sa redécouverte l'intermédiaire des approches sensorielles et somatiques, dont notamment, la sonothérapie :


ce qui est au-delà de la seule matière ou de nos sens quotidiens , ce qui est "méta" -physique, c'est aussi cela même qui entre en résonance avec notre corps et nos tissus organiques, mais surtout avec notre vulnérabilité : l'intelligence de notre coeur lui -même dans sa capacité à être traversé par quelque chose de plus grands que lui.


En un mot, l'expérience métaphysique vibratoire est expérience de l'écoute.


Non pas simplement au sens où l'on écoute quelque chose mais au sens ou l'on devient écoute...


.. écoute profonde , totale , intégrale , coeur - corps -esprit à l'unisson.


Cette faculté première de tout soin , et peut être même , horizon de la destinée humaine,


"(..) nous dit qu’il existe une voix plus qu’intérieure, plus qu’extérieure, qui sied tout à la fois là et partout, grâce à laquelle il n’y a point de néant ni de nulle part et par laquelle tout est vie, tout est immanence et action, où tout est souffle et force, où tout est énergie "


Alfred Tomatis



Il est fondamental , aujourd'hui de cultiver l'expérience métaphysique que la sonothérapie véhicule. Car c'est en elle que se loge l'accès à l'écoute unifiée, naturelle et respectueuse de celui qui vient consulter ou se relier par le son.


Selon nous , il n'y a pas de changement, pas de transformation , pas d'harmonisation thérapeutique, pas d'"auto- guérison" possible sans convoquer en nous ce point d'appui fondamental, auquel il est bon de revenir sans cesse.


Cela va bien au-delà de la notion de soin , de thérapie ou de bien être.


Le travail avec l'énergie sonore peut contribuer à la transformation de notre perception du réel, totalement en phase d'ailleurs avec la rénovation de l'approche scientifique en cours en ce moment.


Au delà de la doxa , des opinions et des rapports de forces idéologiques, de nombreux chercheurs , penseurs et pionniers convergent pour dire que la nature du réel , est profondément connecté à la notion de vibration.


Nulle doute que cette notion encore parfois floue, comme celle d'énergie au siècle dernier, viendra à être préciser dans les décennies à venir , dans son rapport à la conscience, à l'espace -temps, au caractère multi-dimensionnel de l'univers, à la perception créatrice, à l'au-delà du matérialisme et du déterminisme.


Car même si ces thématiques semblent étrangères au quotidien , elle posent une question fondamentale, sur le plan relatif du jeu de nos existences personnelles et de l'histoire humaine :


Celle de la nature de la liberté et du choix humain.


Celle du mode d'accès à celle-ci par l'intelligence du coeur plutôt que par le contrôle rationnel ou l'objectivité.


Celle du rôle de l'écoute dans cette connexion à l'intelligence du coeur.


Des siècles entiers de structuration sociale , politique et psychologique se sentent "menacés" , en nous, par cette transformation de la perception.


Il y a donc un travail de douce pédagogie à effectuer, de discernement aussi pour éviter tout dogmatisme.


Il est déjà en cours depuis plusieurs décennies dans le monde scientifique , éducatif philosophique ou spirituel.


Nous le relayons régulièrement dans nos enseignements, évènements et propositions.

Nous y consacreront également des publications à venir.


Nous avons foi dans cet horizon qui est aussi le sens de nôtre engagement au quotidien.


Il est évident que la sonothérapie peut sensibiliser les conscience, faire évoluer les regards sur le réel, ouvrir un dialogue entre les approches et soutenir les mutations en cours, dans le concret même de l'expérience humaine.


Quoi de plus concret et accessible que le son pour faire l'expérience des résonances vibratoires qui tissent nos vie ?


Gwenn Guéry





DU 9 AU 13 NOVEMBRE _FORMAT EXCEPTIONNEL de 4,5 jours / 4 soirées

POUR RECONTRER LES BOLS AMBASSADEURS DE LA COMPASSIONS :






"Droits d'auteurs" et partage:


Cet article contient des extraits de Manuel de formation et de publications à venir. Vous êtes libres de le citer à loisir et avec liberté. Merci cependant de ne pas le reproduire dans vos propres publications sans indiquer clairement la source d'origine.



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LA VOIE DU SON

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